Les bricoles de Sandy

Dans le même esprit que mon cartable, j’ai réalisé une trousse pour pouvoir y ranger tout mon matériel administratif avec une fermeture éclair.
Elle est aussi conçue avec du lin brut et décorée de dentelle couleur lin et de p’tits nœuds de ruban écru.
Elle possède une p’tite poche intérieure pour y ranger les plus petites fournitures ou les p’tits papiers.
Elle est assez grande donc je peux vraiment tout y ranger. Elle est très fonctionnelle. Depuis, j’ai utilisé cette forme de trousse pour la réalisation de mini trousse de toilette ou de trousse de toilette plus grande que vous aurez l’occasion de découvrir plus tard.

Une mini-chouette rose, mélange de feutrine pour le corps, marron pour le devant, noire pour le dos et rose pour les ailes. Feutrine blanche pour les yeux, orange pour le bec. Seuls, le ventre beige à fleurs roses et le ruban d’attache rose sont en tissu.

Cette p’tite chouette peut-être accrochée après un trousseau de clefs, un sac à main comme gri-gri, au rétroviseur de votre voiture ou sur tout autre endroit à votre convenance.

J’avais très envie de réaliser un porte-clefs porte bonheur, j’ai donc choisi le thème de la coccinelle et du trèfle à quatre feuilles.

Je l’ai, pour celui-ci, réalisé en feutrine, c’est plus facile à travailler que le tissu, mais il faut tout de même une bonne heure pour la réalisation, tout est toujours cousu à la main.

Un p’tit chat en tissu rouge à pois blanc avec un ruban autour du cou de couleur crème pour bien ressortir.

Le contraire du p’tit chat d’hier.

Je tiens à signaler que tous mes p’tits chats ont été adoptés et j’en suis très contente. Il faudra maintenant attendre une nouvelle portée, vous pouvez d’ores et déjà en réserver suivant vos goûts.

Un p’tit chat en tissu noir (particulièrement très difficile à retourner) avec un nœud en organza rouge pour bien ressortir sur le tissu.

C’est le p’tit chat pour lequel j’ai passé le plus de temps au niveau de la réalisation. En règle général, il faut deux heures pour la naissance d’un p’tit chat, mais celui-ci à mis le double de temps pour arriver.

Ce n’est plus un scoop, tout le monde le sait maintenant que je suis une gourmande !
Toujours pour la déco de ma salle à manger, je voulais créer une ambiance qui nous ressemble (car je précise, je ne suis pas la seule gourmande à la maison. Je vous prie de croire que les gâteaux que je réalise, je ne suis pas la seule à les consommer et de plus, on ne peut pas dire qu’il y a beaucoup de restes….)
Je voulais donc insister dans ma déco sur ce côté gourmand, j’ai donc placé au centre de ma table de salle à manger un plat à gâteaux munis d’une cloche sous laquelle j’ai placé mes réalisations : 3 cupcakes.
La partie gâteau est en feutrine « caramel » le dessus du cupcake est en tissu blanc à pois rouge, la pâte à sucre est en feutrine « chocolat », la chantilly est une collerette de tissu blanc et la friandise de décoration est une boule de polystyrène recouverte de tissu rouge à pois blancs. La caissette est en broderie anglaise. Je les ai rembourrés de ouatine et lestés d’un galet. Je les ai souhaités ressemblant à ceux que je peux réaliser en réalité. Le seul hic, c’est la feutrine, la prochaine fois j’utiliserai de la feutrine plus fine. Mais le résultat final me plait tout de même. On en mangerait…

Lors du relooking de la salle à manger et de notre chambre à coucher, il a fallu faire des doubles-rideaux. Dans les tons écrus évidemment. J’ai opté pour un système de fixation avec nouettes pour le côté romatique et les doubles-rideaux sont avec des pinces sur la partie haute afin qu’ils soient ainsi ajustés à la taille de la fenêtre lorsqu’ils sont en position « bonne femme ».

Le boutis est originaire de Provence. Jadis, dès son plus jeune âge, la jeune fille confectionnait son trousseau dont une pièce en boutis, qui était la pièce magistrale qui la suivrait toute sa vie de femme et également son cotillon qui pouvait être en piqué ou en boutis.
Les ouvrages de ces jeunes filles reflétaient leur personnalité et leur appartenance religieuse, ainsi que leur rang social. Chaque dessin ayant une signification (les cœurs : l’amour, la coquille St Jacques : l’hospitalité, la grenade : la prospérité et la fécondité…).
Les jeunes filles confectionnaient également le pétasson qui est une petite pièce de tissu en batiste blanche travaillée avec la technique du boutis et qui permettait à une jeune maman de ne pas souiller sa belle robe en tenant le bébé sur le bras. Un ouvrage spécialement conçu pour l’enfant, orné de motifs aux significations bien définies. Le boutis était donc le langage codé de la gent féminine d’alors.
Le boutis « un véritable savoir faire provençal ».
Il se fait en piquant de petits points de fil blanc tous les contours des compartiments ou fleurs dessinés sur la batiste ou mousseline, doublée d’une autre toile tendue. Quand tout est piqué, on retourne l’ouvrage puis avec un poinçon ou la tête d’une grosse épingle, on insinue plus ou moins de fil de coton entre les deux étoffes par un petit écartement des fibres réalisé sur l’envers de chaque fleur ou dessin pour leur donner du relief. On a ainsi rembourré l’ouvrage en prenant bien garde de na pas crever la batiste ou mousseline du dessus.
Autant vous dire qu’il s’agit d’un travail de patience et de longue haleine. On ne compte pas ses heures de travail pour la réalisation d’un ouvrage en boutis, sinon on prend peur…
Je vais aujourd’hui vous présenter un ouvrage qui m’a pris ENORMEMENT de temps à réaliser. Il s’agit d’une taie d’oreiller environ 65x65 cm. Cet ouvrage présente une difficulté particulière pour la réalisation des cercles des grenades et des perles encadrant le motif central, afin qu’ils soient bien réguliers. Pour les finitions de cet ouvrage d‘une grande richesse, la bordure est terminée par un feston. Le tout est ENTIEREMENT réalisé à la main.