Les bricoles de Sandy

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Tag - boutis

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mercredi, mai 15 2013

Vanity en boutis

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J’ai créé ce p’tit vanity dans des couleurs pastels : du blanc car c’est la couleur la plus souvent utilisée pour le boutis et du rose pour le côté tendresse, en utilisant du tissus style « vichy ».
Pour le côté pratique, je l’ai doté de six petites poches pour pouvoir ranger tout le nécessaire de toilette ou les divers accessoires.
Pour casser le côté uniquement rayé du pourtour du vanity, j’ai intégré des p’tites fleurs par-ci, par-là.
Sur le dessus, j’ai créé en boutis l’initiale de la personne à qui je souhaitais l’offrir.

mardi, mai 14 2013

Oreiller en boutis

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Le boutis est originaire de Provence. Jadis, dès son plus jeune âge, la jeune fille confectionnait son trousseau dont une pièce en boutis, qui était la pièce magistrale qui la suivrait toute sa vie de femme et également son cotillon qui pouvait être en piqué ou en boutis.
Les ouvrages de ces jeunes filles reflétaient leur personnalité et leur appartenance religieuse, ainsi que leur rang social. Chaque dessin ayant une signification (les cœurs : l’amour, la coquille St Jacques : l’hospitalité, la grenade : la prospérité et la fécondité…).
Les jeunes filles confectionnaient également le pétasson qui est une petite pièce de tissu en batiste blanche travaillée avec la technique du boutis et qui permettait à une jeune maman de ne pas souiller sa belle robe en tenant le bébé sur le bras. Un ouvrage spécialement conçu pour l’enfant, orné de motifs aux significations bien définies. Le boutis était donc le langage codé de la gent féminine d’alors.
Le boutis « un véritable savoir faire provençal ».
Il se fait en piquant de petits points de fil blanc tous les contours des compartiments ou fleurs dessinés sur la batiste ou mousseline, doublée d’une autre toile tendue. Quand tout est piqué, on retourne l’ouvrage puis avec un poinçon ou la tête d’une grosse épingle, on insinue plus ou moins de fil de coton entre les deux étoffes par un petit écartement des fibres réalisé sur l’envers de chaque fleur ou dessin pour leur donner du relief. On a ainsi rembourré l’ouvrage en prenant bien garde de na pas crever la batiste ou mousseline du dessus.
Autant vous dire qu’il s’agit d’un travail de patience et de longue haleine. On ne compte pas ses heures de travail pour la réalisation d’un ouvrage en boutis, sinon on prend peur…
Je vais aujourd’hui vous présenter un ouvrage qui m’a pris ENORMEMENT de temps à réaliser. Il s’agit d’une taie d’oreiller environ 65x65 cm. Cet ouvrage présente une difficulté particulière pour la réalisation des cercles des grenades et des perles encadrant le motif central, afin qu’ils soient bien réguliers. Pour les finitions de cet ouvrage d‘une grande richesse, la bordure est terminée par un feston. Le tout est ENTIEREMENT réalisé à la main.